Le mercato a officiellement fermé ses portes, mais plusieurs clubs de Ligue 1 pourraient encore se renforcer dans les prochains jours voire les prochaines semaines. À l'image de l'OGC Nice avec Bamba Dieng, des dirigeants pourraient utiliser leur "joker" pour enregistrer une recrue supplémentaire.
Si le marché des transferts s’est clos, tous les clubs français n’ont peut-être pas jeté à la poubelle leur dossier mercato. Bamba Dieng à l’OGC Nice ? Ce n’est peut-être pas encore terminé grâce au joueur dit « joker ».
Vingt-quatre heures seulement après la fermeture du marché des transferts en France, certaines équipes vont probablement fouiller du côté des joueurs libres pour venir étoffer leur effectif, à l'image d'Hatem Ben Arfa avec Bordeaux en octobre 2020. Mais recruter des joueurs au chômage n'est pas le seul moyen d'ajuster un effectif en dehors des périodes de mercato.
Cette opportunité, rarement saisie pendant de nombreuses saisons, devient un véritable phénomène de mode chez les pensionnaires de l'élite ces dernières années.
Qu'est-ce que le Joker en Ligue 1 ?
Pour répondre à cette question, il faut aller fouiller dans les règlements de la LFP. À propos de ce cas, la LFP explique dans son règlement : « Un club peut à compter du lendemain du dernier jour de la première période d’enregistrement principale jusqu’à la veille du premier jour de la période d’enregistrement complémentaire, recruter un joueur dit « joker ».
Ce recrutement supplémentaire est soumis à certaines conditions, dont la principale est que le joueur ciblé évolue déjà en France. Autrement dit, les clubs ne peuvent pas aller prospecter à l'étranger pour dénicher le fameux joker. Celui-ci doit être licencié en France.
Par ailleurs, la Ligue précise que "cette possibilité de recrutement exceptionnel est strictement limitée à un joueur par club".
À Nice par exemple, les dirigeants réfléchissent à l'utiliser pour boucler le dossier à multiples rebondissements Bamba Dieng. À lui tout seul, Bamba Dieng a été le feuilleton de la dernière journée de mercato, ce jeudi 1er septembre. D’abord annoncé à Lorient, puis à Leeds, c’est finalement à Nice qu’il a passé sa visite médicale.
Réalisée en catastrophe, cette dernière a décelé un problème, ce qui explique qu’à ce jour, l’attaquant sénégalais est encore sous contrat avec l’Olympique de Marseille.
Le Joker Médical : Une Option Distincte
Ce cas du « joker » ne doit pas être confondu avec celui du « joker médical », qui est un autre moyen pour un club de se renforcer en dehors de la période des transferts. Ici, seul le « décès d’un joueur sous contrat » ou la « blessure grave d’un joueur sous contrat, lors d’une sélection de l’équipe de France, si cette blessure entraîne pour le joueur une incapacité d’une durée supérieure ou égale à trois mois ».
Ainsi, la blessure en sélection d’un joueur de champ international tricolore peut permettre à un club d’utiliser ce joker médical.
Exemples de Joueurs Recrutés en Tant que Joker
En 2019, c’est Valentin Rongier qui n’est pas parvenu à quitter le FC Nantes pour l’Olympique de Marseille dans les limites du temps imparti. En 2019, Valentin Rongier a rejoint l’Olympique de Marseille en tant que joueur « joker ».
Mais au final, le milieu de terrain a bien disputé la saison 2019-2020 dans la cité phocéenne.
De quelle maladie souffre le Joker ?
Enfin, le dernier moyen d’un club français pour se renforcer hors mercato, est de faire appel à un joueur libre de tout contrat.
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